Titre : |
La Pitié : apologie athée de la religion chrétienne |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Guérin, Auteur |
Editeur : |
Actes sud, 2000 |
Collection : |
Génie du philosophe |
Description : |
344 p. |
ISBN/ISSN : |
2-7427-2522-9 |
Résumé : |
Quatrième de couverture Ce livre pose trois questions principales : qu'en est-il de la croyance ? qu'appelle-t-on sentiment ? qu'est-ce que le regard ? Or, l'interrogation est d'emblée traversée par un doute : si la pitié n'était pas un sentiment (comme les autres) ? Si la " solitude ", comme l'a vu Giono, lui allait mieux que les espaces de rencontres où les sentiments s'induisent, se construisent et entrent dans des formules ? Du coup, l'hypothèse mérite examen - que le christianisme aurait là son " daimôn ", pendant de l'Eros grec ; celui-ci opère par un manque équidistant à tous les attributs ou qualités, celui-là règne par une absence : la pitié est Sans-peur. Elle serait moins le sentiment des autres (du semblable), qu'une sensibilité sans Autre. Le désir veut-voir ; la pitié tirerait son " savoir " d'une disqualification du voir. L'analyse peut se lire comme un hommage, dans le cadre d'un athéisme calme, à la métapsychologie chrétienne. Elle croise aussi, de Descartes à Janet (injustement méconnu), de Pascal (lecteur de saint Augustin) à Freud, des textes instaurateurs ; Rousseau, bien sûr, est pilier. La dernière partie - le Regard - s'interprète comme une métaphysique de la pudeur. Elle commande les domaines, distincts mais reliés, de l'esthétique et de l'éthique.
|
Genre : |
essai |
Nature du document : |
essai |
La Pitié : apologie athée de la religion chrétienne [texte imprimé] / Michel Guérin, Auteur . - Actes sud, 2000 . - 344 p.. - ( Génie du philosophe) . ISBN : 2-7427-2522-9
Résumé : |
Quatrième de couverture Ce livre pose trois questions principales : qu'en est-il de la croyance ? qu'appelle-t-on sentiment ? qu'est-ce que le regard ? Or, l'interrogation est d'emblée traversée par un doute : si la pitié n'était pas un sentiment (comme les autres) ? Si la " solitude ", comme l'a vu Giono, lui allait mieux que les espaces de rencontres où les sentiments s'induisent, se construisent et entrent dans des formules ? Du coup, l'hypothèse mérite examen - que le christianisme aurait là son " daimôn ", pendant de l'Eros grec ; celui-ci opère par un manque équidistant à tous les attributs ou qualités, celui-là règne par une absence : la pitié est Sans-peur. Elle serait moins le sentiment des autres (du semblable), qu'une sensibilité sans Autre. Le désir veut-voir ; la pitié tirerait son " savoir " d'une disqualification du voir. L'analyse peut se lire comme un hommage, dans le cadre d'un athéisme calme, à la métapsychologie chrétienne. Elle croise aussi, de Descartes à Janet (injustement méconnu), de Pascal (lecteur de saint Augustin) à Freud, des textes instaurateurs ; Rousseau, bien sûr, est pilier. La dernière partie - le Regard - s'interprète comme une métaphysique de la pudeur. Elle commande les domaines, distincts mais reliés, de l'esthétique et de l'éthique.
|
Genre : |
essai |
Nature du document : |
essai |
|  |